Les Mondes de P-Val: octobre 2012

lundi 29 octobre 2012

Vous êtes Directeur Marketing. Devez-vous changer de Monde ?



L’expertise de P-VAL est d’aider nos clients à changer de Monde.
Mais la question préliminaire est « devez-vous changer le Monde ? ».
Oui assurément, quand votre Monde n’est plus en mesure, structurellement, de se synchroniser avec le Monde de vos clients – qui eux ont bougé.

Voilà un exemple de changement de Monde d’une Direction Marketing.
Si en lisant ce tableau, vous vous dites que le Monde de votre Marketing est celui de gauche … et que vous pensez que le Monde de droite serait bien plus synchrone avec celui de vos clients, alors oui vous devez changer de Monde. 


Mais ne soyez pas trop optimiste. Changer de Monde ne peut pas être déclaratif, sur le mode « moi, directeur marketing, j’ai décidé que notre Monde voulu est celui décrit sur la partie droite du tableau ».
Votre projet de transformation vient juste de commencer.

Bruno Jourdan

PS : et surtout ne faites pas un copier coller du tableau, il est plus que probable que vos Monde actuel et voulu sont différents

jeudi 25 octobre 2012

Est-il nécessaire de créer un Monde quand on créé un nouveau business ? Le cas du Cloud




La création d’une nouvelle entité ou d’un nouveau business est un grand classique de la vie des affaires. Les compagnies aériennes ou les opérateurs de téléphones créent leurs filiales low-cost, les compagnies ferroviaires créent Eurostar, et aujourd'hui les opérateurs télécoms et les entreprise informatiques créent leurs entités de Cloud.

Question : « est-ce le fait de créer une entité from scratch dispense de formaliser le Monde voulu de l’entité – celui qui va rendre la stratégie exécutable. Autrement dit « peux-t-on se contenter de définir une stratégie, une organisation, des systèmes d’information, des process … et vogue la galère ? ».

Notre réponse est claire : dans le cas d’une création from scratch, formaliser votre Monde voulu est encore plus nécessaire que pour gérer une simple évolution.
Pourquoi ?

1/Parce que vous avez emmené avec vous les gènes (le Monde) de votre entreprise de départ et vos collaborateurs aussi. Il est plus que probable que ces gènes sont inadaptés à votre stratégie : ils garantissaient vos succès précédents, pas vos succès futurs.
Exemple : faire une compagnie low-cost avec les gènes d’une major est mission impossible.
Exemple faire une entreprise Cloud agile avec les gènes d’un opérateur de réseau va être difficile.

2/Parce que la création d’une entité nécessite de cadrer vos équipes sur ce qui va faire la réussite de votre entreprise. On ne cadre pas des équipes, a-fortiori si elles viennent d’entreprises différentes, en leur expliquant une stratégie. On les cadre en leur expliquant le Monde voulu.

Notre première recommandation aux créateurs d’entité ou de nouveau business se résume en trois idées : formalisez votre monde voulu formalisez-le, formalisez-le. Le Monde voulu, ce n’est pas quelques valeurs, c’est le cadrage de la performance, de la reconnaissance, des modes de travail, de la prise de décision, de la relation client. Grâce à lui, vous pourrez construire votre organisation, vos process, vos systèmes.
Cerise sur le gâteau, en le formalisant vous vous apercevrez peut être que votre Monde voulu n’est pas encore totalement clair … en espérant que vos équipes n’ont pas déjà commencé à travailler sur des bases floues.

Ce post m’a été inspiré par une vidéo de Jean-ClaudeGuez, un partner émérite d’Accenture qui est maintenant administrateur indépendant de grandes entreprises. Il y explique que la réussite d’Eurostar est de s’être créé sur la base du Monde d’une compagnie aérienne et surtout pas d’une entreprise ferroviaire. Et leur première action a été de se faire attribuer un code compagnie comme AF est le code d’Air France ou BA celui de British Airways.


Bruno Jourdan


PS : vous pouvez aussi analyser que la création de votre nouveau business n’est qu’une évolution incrémentale. C’est le message de Mark Hurd, le patron d’Oracle, qui explique à propos de son activité Cloud « nous générons plus de 1 milliard de dollars avec nos offres Cloud. Nous savons très bien comment ce modèle économique basé sur une forme d’abonnement fonctionne ». Ce qu’il dit sonne juste, une évolution marginale qui ne nécessite en rien qu’Oracle change de Monde.

mardi 23 octobre 2012

Transformation : êtes-vous « yes we can » ou « only the paranoid survive » ?







Je suis toujours frappé par l’optimisme béat et naïf des entreprises face aux changements qu’elles initient.

L’introduction du multi-canal est un exemple de ces changements souvent ratés.
Petit rappel, le multi-canal est la possibilité qu’offre des entreprises à leurs clients de les joindre par téléphone, courrier ou par mail.
Les entreprises qui ont cette stratégie ont donc logiquement mis sur leurs sites Internet ou leurs emballages de produits une adresse mail à coté du classique numéro de téléphone.
Jusque là tout va bien … c’est dans la mise en œuvre que cela se gâte :
Face à ce changement, il y a les entreprises yes-we-can (les optimistes béats) et les only-the-paranoid-survive (les professionnels de la transformation).

Quatre exemples de mon expérience client du media mail – tous la semaine dernière :

Trois yes-we-can
1/les meubles Fly : un mail pour demander si le magasin de Saint Nazaire avait un modèle de table en stock … aucune réponse.
2/une société proposant des sauts en parachute … aucune réponse.
3/Schneider Electric : une demande d’aide pour résoudre un problème d’installation du pilotage domotique d’un volet roulant … aucune réponse.

Un seul only-the-paranoid-survive 
Leifheit … un mail le samedi pour résoudre un problème de séchoir à linge (vous saurez tout de ma vie) … une réponse le lundi matin à 9 heures avec la bonne solution à ma question pourtant très technique.

Les entreprises yes-we-can  croient que le multi-canal n’est qu’un changement incrémental, facile à mettre en œuvre.
Les entreprises only-the-paranoid-survive ont compris que le multi-canal changeait en profondeur leur Monde et ont géré cette transformation.
Pourquoi un changement de Monde dans ce cas spécifique ? parce qu’en multi-canal, la complexité de la transformation est de changer la « grandeur » de l'entreprise : le Service devient aussi important que le Marketing … ce qui est loin d’être gagné pour des entreprises où le service est considéré comme une voie moins noble que le marketing – pour ne pas dire une voie de garage.

Et vous, dans vos projets, vous êtes « yes we can » ou « only the paranoid survive » ?

Bruno Jourdan

PS 1 : « only the paranoid survive » est le livre célèbre d’Andy Grove, le fondateur du fabricant de puces Intel dans lequel il explique que pour ne pas se faire dépasser, il fallait toujours se remettre en cause.
PS 2 : l’inventeur de « yes we can » a bien compris que la réussite des changements importants nécessitait du temps … j’espère que les électeurs américains le lui donneront.

lundi 15 octobre 2012

Félix Baumgartner : "J'ai toujours voulu voler"


Félix Baumgartner, parachutiste et sauteur extrême autrichien de 43 ans, vient finalement de franchir le mur du son en chute libre. Le hasard des reports a fait que  e jour coïncide exactement avec l’anniversaire du premier franchissement du mur du son par Chuck Yaeger, il y a 65 ans. Il a par ailleurs battu de nombreux records, dont celui du saut le plus haut en chute libre (39045 mètres).
 
 
Je crois que son exploit a été possible parce qu’il a changé de monde.
 
Je m’explique : dès son plus jeune âge, le petit Félix rêvait de sauter en parachute : « J’ai toujours eu envie de liberté et toujours voulu voir le monde d’en haut. Même tout petit, je grimpais déjà aux arbres. J’ai toujours voulu voler. » Il saute en parachute pour la première fois à 16 ans. On imagine aisément l’enfant intrépide, l’adolescent casse-cou et passionné, obnubilé par son rêve, son désir de voler. Il se fait tatouer sur le bras : « Born to fly ».
Aujourd’hui, il a clairement changé de registre dans la justification de son saut : « C’est probablement la dernière chose qu’il me reste à accomplir ». En effet, il a déjà traversé la Manche en chute libre, sauté depuis les tours Petronas à Kuala Lumpur et depuis le 91ème étage du gratte-ciel Taipei 101 à Taïwan, effectué un base jump depuis le viaduc de Millau (entre autres)…  Il ajoute : « J’adore les défis et essayer de devenir la première personne à franchir le mur du son en chute libre est un défi sans équivalent ».
Ne vous y trompez pas, Félix Baumgartner n’est plus le casse-cou de sa jeunesse. Voilà 5 ans qu’il s’entraîne pour ce saut. Il a déjà effectué des sauts de 21800 mètres et 29600 mètres, dans une tenue d’astronaute à la pointe de la technologie, depuis un ballon gonflé à l’hélium… « Je pense que tout est une question de préparation. Il faut faire ses devoirs, voilà tout. Je déteste que l’on m’appelle un amateur de sensations fortes ou un drogué de l’adrénaline, car je ne suis pas comme ça. J’aime que tout soit planifié. »
Pour se donner les moyens de réaliser son rêve de jeunesse, Félix Baumgartner a clairement changé de monde. Comment a-t-il fait ? Quelle(s) passerelle(s) a-t-il emprunté ?
Très jeune, il a rejoint l’armée autrichienne et a perfectionné ses talents dans les forces spéciales. Il y a par exemple appris à atterrir sur de petites zones ciblées. Je fais l’hypothèse qu’il y a compris l’intérêt de la discipline, de la rigueur, l’importance de la préparation qu’il met en avant aujourd’hui, sans laquelle cette aventure ne serait évidemment pas possible.
S’il a changé de Monde pour réussir, c’est sans renier son identité car il garde forcément au fond de lui ce grain de folie qui lui permet d’imaginer ses exploits et finalement… de sauter ! Il a enrichi son Monde de jeunesse des éléments qui lui permettent de réaliser aujourd’hui son ambition. Sa déclaration « C’est dans l’air que je suis chez moi » exprime parfaitement, à mon sens, cette synthèse.
 
Et vous, quel changement de monde vous permettra de réaliser vos ambitions ? Quelle(s) passerelle(s) emprunterez-vous pour réussir ?
François Varin

vendredi 12 octobre 2012

EADS - BAE : Quand les Icebergs Mondes se rencontrent bien avant que vous ne le voyez

La fusion EADS BAE n'aura donc pas lieu, ... jusqu'à la prochaine tentative. En lisant les articles sur le sujet je suis perplexe sur les raisons de cet échec. J'ai lu tout et son contraire :
  • C'est la faute de Berlin ! 
  • Mais non ce sont les Français et les Anglais qui ne se sont pas mis vraiment d'accord ! 
  • Pas du tout c'est Tom Enders qui a pris ses désirs pour des réalités !

Comme toujours dans ces sujets tout cela n'est que justifications de surface. Rester au niveau du discours n'apprend rien. Vous devez absolument remontez à l'étage Monde : celui des représentations et des logiques d'actions.
Les Mondes en présence sont de véritables Icebergs sociologiques qui se heurtent sous la ligne de flottaison : cela cogne bien avant que nous sentiez quelque chose en surface !

Pinel pour \'Les Echos » 2012

Le Monde du top Management de EADS BAE : "Au fond nous voulions prendre le pouvoir en passant au dessus des Etats Européens qui ne parviennent jamais à se coordonner rapidement." C'est une grandeur supra-nationale. "Moi Tom Enders, mon groupe,  nous sommes plus forts que les états" . C'est une tendance de fond des patrons des grands groupes. (Prenez l'exemple de Jean Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric qui doit son positionnement de leader mondial à l'écosystème protégé autour d'EDF, et qui est parti se localiser à Hongkong, à juste raison sur le plan du business futur)

Le Monde des états Français et Anglais : "Nous avons une lecture politique et médiatique du sujet : c'est bien d'être actionnaire du leader mondial de la défense. nous croyons que nous en aurons la maîtrise  Et comme au fond nous ne comprenons rien au fonctionnement de l'industrie et des grands groupes internationaux en particulier, faisons confiance au PDG. Si cela ne marche pas cela sera sa faute."

Le Monde de l'état Allemand : "Nous avons une compréhension fine de la performance industrielle. Nous constatons que nos grands groupes et nos PME sont des leaders mondiaux en rentabilité et en conquête de marché, sans avoir besoin de faire des méga fusion ( ie Daimler Chrysler grand fiasco s'il en est !) : ce projet EADS BAE est un halo de fumé que nous ne comprenions pas vraiment  depuis le début" Il faut être capable de convaincre ce Monde industriel et marchand, très pragmatique.


C'est 3 Mondes pouvaient-t-ils se synchroniser ? 

A court terme non, et sûrement pas comme Tom Enders a cherché à le faire : en ligne droite, en manager cartésien, avec des arguments rationnels dans son Monde

Les Mondes en présence sont trop éloignés, dans des registres trop différents. Il y a des étapes intermédiaires nécessaires. comme par exemple partager une même représentation de la performance industrielle : "Être un grand groupe performant Européen c'est quoi ?"

Laurent Dugas

mercredi 3 octobre 2012

Pourquoi Zlatan Ibrahimovic dérange ?

L’arrivée retentissante au PSG de Zlatan Ibrahimovic et son début de saison réussi nous ont donné l’occasion de mieux connaître l’avant-centre suédois. Le moins qu’on puisse dire est que sa personnalité ne laisse pas indifférents les passionnés de foot ; il dérange. Pourquoi ?
 
Des éléments de réponse se révèlent dans cette interview donnée à Eurosport le 2 octobre dernier :
 
« Je crois en ce rêve qu'a le PSG, un rêve que nous partageons avec tous les supporters, celui de devenir une équipe respectée en Europe et partout dans le monde. Mais pour être considéré ainsi, il faut gagner la Ligue des champions. Et nous en avons le potentiel. Ce club a changé de dimension en 24 heures. Avant, pas grand monde ne connaissait le PSG et aujourd'hui tout le monde en parle. C'est une grande différence qui prouve à quel point le club a changé. »
Zlatan dérange parce qu’il incarne parfaitement le Monde voulu du PSG. Alors que les autres se projettent dans un « nouveau » PSG depuis le Monde actuel, alors qu’ils regardent le Monde voulu comme restant à construire, lui y est déjà. Il pense autrement.
 
Sa grandeur : le rêve partagé avec les supporters. La reconnaissance : elle vient du fait que maintenant, tout le monde parle du PSG, tout le monde le connaît. C’est la preuve qu’il a changé. Cela deviendra évident pour tous si le club remporte la Ligue des Champions.
 
En tant que leader sur le terrain, Zlatan incarne le Monde auquel les autres ont envie d’appartenir, celui qui leur permettra de gagner la Ligue des Champions. Pour qu’ils le rejoignent, il devra créer les bonnes passerelles.
 
L’approche Monde de P-VAL pourrait l’y aider :
1.       Comprend-il en profondeur le monde de ses coéquipiers ?
2.       Partage-t-il le Monde voulu : sait-il expliquer le sens de son action ?
3.       Quelles passerelles est-il capable de construire pour aider ses coéquipiers à franchir des paliers : par exemple le niveau d’investissement à l’entraînement ou dans un match « facile » ou encore l’attitude à avoir quand on est remplaçant ?
 
S’il parvient à agir en leader-passeur, il y a fort à parier que le PSG brillera en Ligue des Champions. Rendez-vous le 25 mai 2013 à Wembley, pour la finale ?!
François Varin

mardi 2 octobre 2012

Audit RGPP : la guerre des deux Mondes ?

Le gouvernement a rendu public un rapport qui analyse la démarche lancé par le précédent gouvernement de 2007 à 2012 pour la Révision Générale des Politiques Publiques , qui répond au nom poétique et porteur de sens de RGPP !
  • Notre but n'est pas de participer de la critique politique de cette fameuse RGPP dont tous s'accorde à dire qu'il faut la faire mais "pas comme l'autre"
  • Nous avons regardé les deux conceptions du changement, les deux mondes qui se confrontent pour réussir un tel changement


 Monde A :
  • l'approche est limitée à un périmètre maîtrisé, ici l'Etat
  • l'objectif vise la réduction des échelons de fonctionnement et la mutualisation des moyens, dans une finalité de réduction rapide des coûts
  • le pilotage est fort, centralisé sur peu de personnes et d'organisme ( ici dir cab du Premier Ministre, Secrétaire Général de l'Elysée, DGME)
  • la prise de décision est rapide ( tout est relatif avec l'Etat)
  • la démarche est définie, avec un processus descendant et des phases de prototypage puis de généralisation pour atteindre un fonctionnement cible
  • la communication est technique, sur le processus, les étapes

Monde B :
  • l'approche est globalisée à tous les acteurs : Etat, Collectivités Territoriales, organismes de protection sociales, secteur hospitalier
  • l'objectif est double sur deux axes distincts réduction des coûts et rénovation de l'action publique
  • le pilotage est interministériel avec la création de plusieurs comités pour assurer les différents niveaux de coordinations
  • la prise de décision est construite sur le consensus de tous les acteurs
  • la démarche est participative, incrémentale, en responsabilisant chaque ministère
  • la communication met l'accent sur la gestion des ressources humaines

Chacun reconnaîtra facilement à quel Monde gouvernemental correspondent ces deux approches

Il va de soi que les partisans de la nouvelle RGPP, Monde B, portent un regard très critique sur les acteurs de l'ancienne RGPP, Monde A, tout en reconnaissant qu'ils ont obtenu des résultats.
 Le Monde A ne manquerait pas de mettre en doute l'efficacité d'une approche complexe par son étendue, avançant sur deux objectifs disjoints, et qui se refuserait à créer la rupture pour casser les fonctionnements et les justifications historiques


La démarche de conduite du changement ne doit pas être affaire de couleur politique, mais d'adéquation avec le contexte : la question clé est donc de savoir quel changement devons nous conduire ?

Voici une grille d'analyse que nous utilisons fréquemment pour nos clients, secteur privé comme secteur public. Chaque case permet de définir une stratégie de conduite du changement adaptée
Cette grille va nous permettre d'éclairer les deux Mondes Changement en présence





le Monde A applique la démarche Changement adaptatif d'une rupture volontaire

le Monde B applique celle d'un Changement construit, incrémental et volontaire
     
Mais si notre environnement à moyen terme 2013 nous impose un changement en rupture ( par exemple si nous voulons réellement respecter la règle d'or budgétaire !) aucune de ces deux démarches ne serait adaptée !
  • Le  Monde B ne permet pas de gérer un changement de crise caractérisé par un délai court
  • Le Monde A peut se révéler trop parcellaire et ne produire que des résultats court terme

Les politiques et les managers qui pensent les réformes de notre système public devraient d'abord développer une connaissance beaucoup plus profonde des mécanismes opérationnels de la transformation des grandes entreprises et franchir des barrières cognitives :  
  • Combien de hauts fonctionnaires suivent concrètement sur 3 - 5 ans au minimum les réformes qu'ils lancent sur le papier ?

Pour tous, je vous invite à lire au moins la synthèse et la conclusion de ce rapport.Il est édifiant sur les difficultés de transformer les grandes organisations. accéder au rapport RGPP

Pourtant c'est surement  la mission la plus gratifiante que nous pouvons réaliser pour l'intérêt commun de la France

Laurent Dugas