Le métier de directeur commercial est difficile.
Il est attendu sur des résultats chiffrés toutes les
semaines, tous les mois et dans le meilleur des cas tous les trimestres. Et le
pire est que ces résultats, ce n’est pas même pas lui qui les produits, ce sont
ses équipes : 20, 200, 1000 commerciaux.
Alors, le directeur commercial donne des objectifs. Il fait
des revues avec les équipes. Il les encourage, il les motive, il les recadre. Il
fait des challenges.
Et à chaque échéance chiffrée, il stresse.
Dans ce Monde, la réussite s’obtient à la force du
poignet, à l’énergie « allez les petits gars, il faut se défoncer ».
Certains de ses commerciaux réussissent, d’autres non. Un
dirco me disait récemment « seuls 1/3 d’entre eux atteignent leurs
objectifs ». On met cela sur le compte d’erreurs de casting ou de
causalités génétiques « certains ont cela dans le sang ».
Assez de cette fatalité et de ce stress.
Il n’est pas normal que le directeur commercial soit
stressé et avec lui ses équipes.
Quand il y a stress, c’est que le modèle de réussite commerciale
n’est pas clair, pas formalisée et donc pas reproductible.
La réussite est artisanale, elle doit devenir
industrielle.
Pour qu’elle le soit, la première tâche du directeur commercial
est de formaliser son ou ses modèles de vente ... et le Monde qui avec.
Ce travail peut demander un certain effort mais la
réussite - et la réduction du stress - est à ce prix.
Je vous dirai dans un prochain post comment réfléchir à
votre modèle de vente.
Bruno Jourdan
Test : si vous voulez savoir si une direction commerciale à un modèle
de vente, interrogez plusieurs commerciaux avec une question simple « quel est ton modèle /
process de vente ? ». Si vous avez autant de réponses que de commerciaux,
votre diagnostic est fait : le succès n'est pas reproductible.
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