Les Mondes de P-Val: « L’Art » : Danseuse ? Monde ? Passerelle ?

mardi 7 juin 2011

« L’Art » : Danseuse ? Monde ? Passerelle ?

L’art dans toutes ses formes - musées, expositions, commande publique …- a pu être considéré comme une danseuse. La danseuse du Président ou de son ministre de la Culture, la danseuse du ministre de l’Économie – 1% de notre budget, vous n’y pensez-pas ! Un superflu pour les touristes ou les bobos.


Et si l’art était plus que cela ?

Ma conviction est que l’art est un élément fondamental à notre société contemporaine, et peut être une passerelle pour accompagner chacun vers son Monde voulu. Chacun, c’est nous dans la variété des facettes de nos rôles sociaux, c’est notre famille, c'est notre entreprise ou notre groupe professionnel, c’est notre pays, ou notre région.

Des exemples concrets de Mondes dont l’art peut être une passerelle :

Le Monde voulu de la profondeur : Nous contestons le toujours plus de la société de consommation et nous aimerions compléter notre Monde marchand, de l’immédiat et de la quantité, par un Monde plus profond. Et bien l’art nous apprend à réfléchir. Peu importe, si l'on aime ou on n’aime pas l’exposition Veilhan à Versailles, elle nous oblige à nous interroger sur l’importance de notre histoire, la signification de notre patrimoine, la transmission. Si nous y emmenons nos enfants, cela peut être une occasion de les entraîner à prendre position et à argumenter. L'émotion ressentie face à des mains enlacées de Louise Bourgeois est une occasion de nous reconnecter à nous même, de mettre en perspective les tensions générées par nos responsabilités multiples, et d’éclaircir nos choix.

Le Monde voulu du long terme : Nous aimerions que nos entreprises pensent un peu plus long terme. Levons le nez de nos tableaux de bords ! Utilisons les signaux faibles émis par nos artistes pour capter l’évolution de la société, sentir les tendances, décider des tournants à prendre, et imposer durablement notre marque en kinesthésie avec son environnement économique et social.

Le Monde voulu du rayonnement de la France : Nous voulons que la France conserve et développe son rayonnement international, face à de nouvelles puissances jeunes, rapides, dynamiques. Bien sûr nous avons de grandes entreprises, de grands diplomates, mais nous avons aussi des collections exceptionnelles, de grands conservateurs, de grandes institutions. Sachons les faire valoir, exporter cette histoire en construction permanente, et défendre nos artistes sur la scène mondiale. L'art sera ainsi une passerelle de la spécificité de nos compétences, une clé pour nos entreprises, un porte parole de notre Monde voulu. La franchise « musée du Louvre » tout en générant des revenus conséquents au plus grand musée du monde est un point d’ancrage de notre histoire et de notre culture au moyen orient, une passerelle entre ces deux Mondes.

La question que nous posons dans ce post est "maximisons-nous l’usage que nous faisons de l’art ?".

En prenant de la hauteur face aux tribulations d’un marché parfois décrié, l’art est une bonne illustration de la définition d’une passerelle idéale dans la méthode PVAL : facilement identifiable et porteuse de sens.

Thérèse Lemarchand

NdlR : Thérèse Lemarchand est une cliente de P-VAL, passionnée par le Monde de l’énergie ... et par l'art.

2 commentaires:

  1. Bel article de Thérèse et réelle passerelle mais je me pose les questions suivantes "Faut il forcement maximiser nos usages?" J'ai sur ce sujet des réticences sur cet aspect de rentabilité. Et Vous?

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  2. Votre commentaire est tres interressant. Le doute sur "faut-il maximiser les usages" : est porteur d'un certain Monde et je comprends très bien les interrogations qui en découlent. Je vous accorde que les idées développées dans ce post nécessite un changement de Monde sur notre perception de l'art.

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