Une boîte de pub américaine, co:, propose
le concept de storydoing, par opposition au storytelling.
Leur analyse est que le storytelling est le plus souvent
une affaire de communicants qui se chargent de raconter une histoire à ceux,
électeurs ou clients, qu’il faut convaincre. La critique du storytelling est
connue et souvent juste : l’histoire racontée est belle, mais fausse. La
story la plus convaincante et la plus fausse fut celle que Dick Cheney utilisa pour
convaincre les Américains que les Irakiens les menaçaient avec des armes
chimiques. En publicité, le storytelling c’est dire au marché ce que la marque
voudrait être… mais qu’aucune expérience client ne vient corroborer.
Le storydoing est aussi une histoire. Mais cette histoire, avant d’être dite, est d’abord vécue
par ceux qui en sont les porteurs. Les grands religieux sont des storydoers. Ils
convainquent par ce qu’ils sont et ce qu’ils font, pas par ce qu’ils disent.
Mère Teresa était une storydoeuse.
Quel rapport avec P-VAL ?
Nous revendiquons d’aider nos clients à être des
storydoers de leur Monde de performance – jusqu’au niveau 7 du schéma
ci-dessous. Leur Monde se voit dans leurs systèmes de mesure de performance, dans leurs réunions de travail, dans leurs tableaux de bord, dans leurs systèmes de décision, dans leurs nominations, dans leurs modes de travail avec leurs clients, dans leurs process...
Nos clients sont comme les grands humoristes : ils
ne déclarent pas « je vais être drôle »… ils sont drôles.
Bruno Jourdan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire